Campagne PARANOÏA en cours

Août 2021, nous sommes contactés par des clients intéressés pour avoir plus de précisions concernant un jeu de rôle spécifique : PARANOÏA. Rendez-vous est pris pour une session découverte. C'était sans compter les prestations de qualité des joueurs, une immersion totale dans une ambiance futuriste et surréaliste avec une dévotion sans faille envers l'Ordinateur. La première partie du scénario "Silence, On vaporise !" est une réussite.

- Compte rendu de mission ( extrait) réalisé par le clarificateur d'accréditation rouge POPISI-BORIS-3

Trois Infrarouges déjeunent de bon matin à la cafétéria du Complexe Alpha de cubes protéinés et boisson bleu mystère, prélude à une journée de devoir dans leur secteur respectif, lorsqu’un appel résonne en ce lieu paisible, réquisitionnant les trois personnages au bureau : « Tous les visages se tournent avec envie vers les appelés car nul parmi les occupants du réfectoire n’a jamais encore eu droit à un tel privilège. Si PROUTI-POLOB-1 du service de l’énergie et POPISI-BORIS-1 du service de Préservation et Développement de l’Habitat et Contrôle Mental terminent leur petit-déjeuner car il faut du tonus pour assurer correctement toute tâche, ELIOTI-PENAL-1 se lève avec zèle et s’engage dans le couloir.

Il y est intercepté par la brigade de l’Inspection après avoir esquinté à table un matériel précieux (un flacon de nettoyant visage), mais son aplomb inégalé lui permet d’éviter fouille et sanction, car « il n’a rien à cacher ». À regrets, cette masse de muscles songe qu’il vaudrait mieux discrètement refiler le flacon à POPISI, au cas où il ait moins de chance la prochaine fois... Sans compter qu’il prétend avoir rangé son plateau repas et ce N’EST PAS VRAI ! Pour preuve, POPOSI qui adore les cubes roses s’est déjà servi dans son assiette. Sachant qu’ensuite, ses futurs compagnons ont avec bienveillance débarrassé son plateau, il leur doit déjà une fière chandelle !

PROUTI et POPISI s’engagent à leur tour dans le même couloir, à leur tour interceptés : Si le second s’en sort bien, représentant modèle dévoué au Complexe Alpha, la première est professionnellement inspectée. Mais l’Ordinateur est bienveillant et laisse couler, même si tout innocent est un coupable potentiel !

Arrivés au bureau, SPILL-BERG-5 les invite aussitôt à entrer dans des cabines. ELIOTI fait demi-tour, se retrouvant hors du bureau. A-t-il compris la démarche, nul ne le saura jamais, tandis que ses voisins s’exécutent et se retrouvent soudains vêtus d’une salopette rouge, les élevant au rang de « ROUGE ». Lorsqu’ELIOTI a enfin compris ce qu’il fallait faire, rentre à sont tour dans la cabine et non sans fierté, il gagne aussi son galon. Le trio aligné écoute alors l’ordre de mission suivant :

« Vous devez aller à la porte A et sortir par la porte B. »

Une mission difficile qui inclut évidemment de détruire entre les deux, les mutants, ramener les commies, bref choper les traîtres à l’Ordinateur, car l’Ordinateur est notre ami.

Le mot « porte » va être un instant répété, car le complexe en comporte un certain nombre : Tous trois réfléchissent car ils viennent de parcourir des corridors dont certains rouges, au bout du dernier duquel s’élevait la porte CAN5. Ce n’est donc pas celle-ci, surtout qu’impossible de faire marche arrière, la porte du bureau ne s’ouvre plus. Alors s’agit-il d’une des trois portes derrière SPILL-BERG-5 ? Ce dernier relève la tête de ses papiers, il connaît plutôt bien POPISI le préposé aux divertissements, pour jouer souvent ensemble aux échecs ou aux croquet dans le couloir de 28 mètres (non de haut mais de long ainsi qu’il est précisé à PROUTI, curieuse de le savoir). Ce relevé de tête est quand même un traitement de faveur, dont PROUTI veut profiter pour avoir des précisions.

ELIOTI choisit la porte gauche, POPISI accepte son choix : ELIOTI passe donc la porte du milieu, POPISI la gauche, PROUTI la droite.

Des spots respectivement vert, violet et rouge vifs les illumine, éblouis, ils discernent alors des silhouettes ! POPISI dégaine son fusil nucléaire-mitrailleur-lance-roquettes-lance-missiles « oh poussin destructeur » et vise la silhouette la plus proche ; prêt à tout et à l’attaque, ELIOTI déplie son trombone en direction de la silhouette la plus proche, lorsqu’ils se reconnaissent.

— Quoiii tu ME MENACES !! S’écrie POPISI, sidéré par le danger dont il est la cible. Baissons nos armes en même temps, sinon... !

Raisonnable ELIOTI baisse son arme en premier, reproche à POSISI de prendre son temps, tandis que PROUTI regarde en pitié ce duo pas très raisonnable. Elle n’a rien à prouver puisqu’elle fait partie du renommé service de l’énergie, tout simplement !

Une fois le calme retombé, leur regard tombe sur six caisses hautement technologiques. Posées devant eux. L’ordinateur leur ordonne de choisir, POPISI ouvre la 4 :

Il enfile une grande toge beige à capuche, trouve un bâton lumineux qui émet une vibration quand on le manie. Trouve des oreilles pointues qu’il installe sur les siennes pour découvrir ensuite qu’elles refusent de s’en détacher. Puis un petit appareil qui en s’ouvrant transmet un bip et un message très clair : « Espace, frontière de l’infini vers laquelle voyage.... » POPISI lève la main ses doigts joints pour saluer ses coéquipiers.

PROUTI ouvre la 5 :

Elle enfile des main en latex avec des griffes rétractiles, une salopette bleue, un pull rayé rouge et noir et un fedora, tout de suite elle a l’air moins aimable avec son visage brûlé et sa grimace sadique, prête à hanter bien des nuits avec ses griffes...

ELIOTI ouvre la 1 :

Il trouve un chapeau, un imper, une bouteille d’eau, un pistolet et un briquet : L’ensemble revêtu, il allume le briquet, car c’est important d’essayer : Et comme il s’agit d’un lance-flamme jusque là discret, c’est sa voisine PROUTI qui est (involontairement?) touchée : Mais cette voisine a des ressources, elle s’en sort très bien, déjà brûlée au 3e degré, elle a l’habitude, ça l’a juste un peu picotée !

PAR CONTRE, que l’on cherche à saboter sa mission, l’ordinateur n’a pas du tout aimé et la punition est instantanée : ELIOTI ne mérite pas d’aller à Casablanca, c’est la pulvérisation laser instantanée, balayage des cendres par un bot, et débarquement d’ELIOTI-PENAL-2 !

Qui ouvre la caisse 6 : celle-ci contient un parapluie, une tenue rétro de nounou bottines incluses plutôt seyante sur un bodybuilder, et un sac à main qui pèse approximativement 14kgs et 346 grammes. À noter que le parapluie est doté de 2 boutons, mais ELIOTI est prudent et ne s’aventurerait jamais à essayer un objet sans raison !

Puisque parés, apparaît la fameuse porte A qu’il suffit simplement d’emprunter, ce qu’ils font bravement !

Apparaît devant eux un drôle de spectacle, un grand tapis vert partout, des tubes marrons en haut desquels des feuilles de papier vertes sont découpées dans la longueur, et dépassent, il y en a partout, découpées de toutes sortes de toutes les tailles, on entend des cris divers et variés jamais entendus, des choses bougent elles ont six pattes, huit ou zéro. Occupés à observer ce spectacle peu commun, un cube s’approche des protagonistes, fait des gros plans, des plans larges, il s’annonce comme étant Parabot, et.... « ACTION !»

Un grognement énorme résonne, caverneux et inquiétant. Le sol tremble, ce sont les pas de quelque chose de monumental qui approche et dont la tête apparaît bientôt parmi les feuilles vertes : poilue dont le corps est aussi haut que 5 infrarouges assemblés les uns sur les autres. Les aventuriers se méfient évidemment, car la menace est proche et grogne « MAMAN » en désignant PROUTI

Après cette première mission, les joueurs en redemandent... et depuis les parties de Paranoïa s'enchainent.

Les scénarios faits depuis août 2021 :

- Silence, on vaporise

- Salade de clones sauce laser

- Les robots n'ont pas d'odeur

- Les vautours aiment la viande rouge

- Piège dans un CPRDS

- Celui qui murmurait dans les ténèbres

Actuellement en cours, le scénario Pressez les Oranges...

Illustrations noir et blanc des nouveaux personnages par OLAF d'après l'excellent Jim Holloway.